Le 15 septembre 2020, le grand infectiologue Didier Raoult a fait face aux sénateurs qui l’auditionnaient. Devant l’élu de Paris écologiste Bernard Jomier, Didier Raoult a défendu son cas et son protocole de soins que tout le monde connaît désormais. Jomier l’attaque bille en tête.
« Aujourd’hui il semblerait que la plupart des pays, des États-Unis au Japon, de la Corée du Sud à l’Allemagne en passant par la Chine, ne recommandent pas ce traitement-là, donc il semblerait que la science a parlé. La liste des pays qui ne recommandent pas ou même qui déconseillent l’utilisation de l’hydroxychloroquine est extrêmement longue, j’ai cité juste quelques pays. [...] On constate que dans le monde entier, ce traitement n’est plus utilisé. »
Accusé d’avoir mis au point un traitement que plus aucun pays ou presque ne conseille, selon Jomier, Raoult a répondu avec ses « métadonnées » et sa précision habituelle. Le différend porte en fait sur un point et un mot : un traitement déconseillé par l’OMS (quelle source fiable, c’est la maison de Bill Gates, lié au pédocriminel Jeffrey Epstein !) aux gouvernements ne veut pas dire qu’il est interdit et surtout, qu’il n’est plus prescrit.
Bien au contraire, puisque Raoult rappelle qu’aux USA, un tiers des États conseille l’hydroxy, un tiers la déconseille et un dernier tiers ne se prononce pas. Et nous rappelons qu’en France, au début de l’épidémie, de nombreux médecins des hôpitaux se sont rués sur les stocks d’hydroxychloroquine pour en donner à leurs patients, qui montraient les premiers symptômes du coronavirus.
Et ce, contre les avis « gouvernementaux », c’est-à-dire ceux de la bande Lévy-Buzyn-Salomon-Hirsch,Véran-Cymes-Lacombe, dont on connaît la proximité avec le gros business du médicament (Gilead) et les théories du professeur autoproclamé Bill Gates, le vaccinateur mondialiste fou.
« Vous émettez une opinion scientifique, et vous voyez, je ne suis pas d’accord. Que chacun fasse son métier et les vaches seront bien gardées. Le temps triera à la fin, on verra bien. »
Au cours de cette séance de questions, Raoult s’est défendu bec et ongles contre ces imprécisions qui ont fait dire à Jomier que l’hydroxychloroquine, en gros, n’était plus prescrite nulle part. De la bonne vieille désinformation qui montre, une fois de plus, au-delà de la soumission du politique à l’oligarchie, toute la duplicité des élus écolos que beaucoup de Français voient en opposants au Système.
Pour ne pas laisser refroidir le fer anti-Raoult, la presse, qui n’a jamais vraiment lâché l’anti-raoultisme primaire, a embrayé, sous la plume de l’obsédée Cécile Thibert, qui ne s’est jamais remise de la popularité du professeur et de son traitement. La jeune femme officie au Figaro, qui a tourné casaque du point de vue de la critique de la politique sanitaire : au début de l’année, le journal présentait le débat de manière plutôt équilibrée, avant de basculer corps et âme du côté de l’oligarchie et de la répression sanitaire. On ne connaît pas les raisons de ce changement brutal, peut-être faut-il regarder du côté des subventions de l’État à la presse...
Et donc, après avoir entendu le professeur défendre l’utilisation mondiale de l’hydroxy, Cécile s’est précipitée sur son clavier et a cherché, une fois de plus, à coincer le spécialiste mondial des infections. Le courage de cette femme ! Voilà du vrai journalisme ! Tremper la plume dans la plaie, si possible contre les mal-pensants, les pas assez Système !
« Comme il l’avait déjà fait au mois de juin devant la commission parlementaire sur la gestion de la crise sanitaire, le Pr Didier Raoult a de nouveau défendu l’intérêt de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 lors de son audition au Sénat mardi, quand bien même l’immense majorité des médecins s’accordent aujourd’hui à dire que la molécule n’est pas efficace contre la maladie. »
On rappelle à la jeune Cécile que « l’immense majorité des médecins » n’a pas été consultée pour soigner les Français au début de l’épidémie, tout s’est passé dans les hôpitaux qui ont rapidement été saturés (comme fait exprès) par cette grippe saisonnière augmentée en laboratoire, et que beaucoup de médecins, malgré la menace permanente d’un blâme du Conseil de l’Ordre, ont rué dans les brancards contre cette politique sanitaire extrêmement douteuse. On se demande si le gouvernement n’a pas tout fait pour créer une saturation rapide et alimenter la psychose avec une mortalité surnuméraire. Parallèlement, ceux qui, industriels ou soignants, proposaient de lancer des tests à grande échelle, ont été ignorés...
Cécile, du haut de son DUT de Génie biologique, de sa licence en Génomique (on est loin du CV de Raoult) et de son Master en « Journalisme, communication et culture scientifique », tient la dragée haute au numéro un mondial dans le domaine. Applaudissons la fraîcheur et le culot des jeunes filles d’aujourd’hui contre les vieux mâles blancs de plus de 50 ans !
« Si ce traitement était vraiment efficace, pour quelle raison ces pays, qui sont pour la plupart de grands acteurs en matière de recherche médicale, le refuseraient à leur population ? L’hypothèse selon laquelle la firme pharmaceutique Gilead exercerait une pression pour éclipser l’hydroxychloroquine au profit de son médicament coûteux, le remdesivir, ne tient plus. Selon une information révélée le 16 septembre par l’Agence de presse médicale (APM news), Gilead vient de retirer sa demande de remboursement du remdesivir en France. Et pour cause : le médicament n’a pas fait la preuve de son efficacité contre le Covid, comme l’a rappelé mardi devant les sénateurs l’infectiologue Yazdan Yazdanpanah, accusé de conflits d’intérêts avec Gilead par Didier Raoult en juin dernier. »
Pourtant, Gilead a mis le paquet, on l’a vu (voir plus bas la liste de FranceSoir qu’on a déjà diffusée) sur les acteurs du marché de la santé, ne serait-ce qu’en France. Cécile peut alors asséner sa vérité : Raoult triche.
« De l’avis de tous les scientifiques (sans exception) que nous avons interrogés ces six derniers mois, les études menées à l’IHU sur l’hydroxychloroquine sont inexploitables. L’un des derniers exemples en date : une étude (non randomisée, sans double aveugle) chez des résidents d’Ehpad. Le taux de mortalité est moins important chez les patients traités par le cocktail azithromycine et hydroxychloroquine. Mais comme l’étude ne précise pas le profil des patients traités (proportions de femmes qui, on le sait, sont moins à risque que les hommes, âge, comorbidités etc.), il est en réalité impossible de conclure quoi que ce soit... »
Non seulement l’hydroxy n’apporterait « pas de bénéfice », mais elle serait source de « risques », et il faut croire Cécile, la grande scientifique.
« Dernier point : même si l’hydroxychloroquine est un vieux médicament, cela ne veut pas pour autant dire qu’il ne comporte pas d’effets indésirables. “La majorité des études montrent un surcroît d’effets indésirables chez les patients traités, même si ceux-ci ne sont pas forcément graves”, souligne le pharmacologue. Au premier semestre 2020, l’Agence française de sécurité du médicament (ANSM) a tout de même enregistré 192 cas d’effet indésirables graves (notamment cardiaques) imputés à l’hydroxychloroquine, dont 7 décès. C’est plus que pour n’importe quel médicament testé contre le Covid, comme le montre un rapport publié fin mai. »
Conclusion de Cécile : l’hydroxy est mortelle, Raoult est un tueur en série. Que fait ce dangereux individu encore en liberté, à la tête de l’IHU de Marseille avec ses centaines de soldats qui disent lutter contre le mal ?
Notre conclusion : un des défauts principaux de l’hydroxy, c’est qu’elle ne coûte pratiquement rien. Et ça, ça veut dire « pas de bénéfices », c’est-à-dire l’horreur, pour le Big Pharma !
L’audition complète du Pr Raoult devant le Sénat
La question Gilead qui ne dérange pas le sénateur Jomier
Anecdotique ou révélateur ? En tout cas, il est quand même troublant que les cordons de badge des Journées Nationales d'Infectiologie (organisées par @SPILF_) soient offerts par @GileadSciences. Tout ceci au moment où @SPILF_ a donc déposé plainte ordinale contre le Pr RAOULT. pic.twitter.com/QQdhx8B2yA
— ChroniLyme (@ChroniLyme) September 4, 2020
Ça ne sent pas trop l'embrouille, déjà !? https://t.co/wNegcW3n8J
— (@StephaneDeTroie) September 11, 2020
Rappel : le Top 13 du classement des revenus récents
versés par l’industrie pharmaceutique
N°1. La Palme d’Or revient au Pr François Raffi de Nantes. 541.729 €, dont 52.812 € de Gilead. Est-ce un hasard si on nous apprend que le coup de téléphone anonyme pour menacer Didier Raoult, s’il persistait avec l’hydroxychloroquine, est parti du téléphone portable du service d’infectiologie du CHU de Nantes, dont François Raffi est chef de service ? Sûrement une pure coïncidence.
N°2. Le Pr Jacques Reynes de Montpellier. 291.741 €, dont 48.006 € de Gilead et 64.493 € d’Abbvie. Or Jacques Reynes a été sollicité par Olivier Véran pour piloter l’essai clinique du protocole Raoult à Montpellier alors qu’il est en même temps le coordinateur national de deux études sur le remdesivir pour le compte de Gilead. Il n’avait sûrement pas eu le temps d’envoyer au Ministre sa Déclaration publique d’intérêts (DPI).
N°3. La Pr Karine Lacombe de Paris – Saint Antoine. 212.209 €, dont 28.412 € de Gilead. Elle est sur la dernière marche du podium, mais l’essentiel est d’y être. Il n’y a pas que le podium avec les Ministres à Matignon.
N°4. Le Pr Jean Michel Molina de Paris – Saint Louis. 184.034 €, dont 26.950 € de Gilead et 22.864 € d’Abbvie. Or Jean-Michel Molina est co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. Médecine et Maladies Infectieuses est le journal officiel de la SPILF (Société de Pathologie infectieuse de Langue Française).
N°5. Le Pr Gilbert Deray de Paris. 160.649€. Une belle somme pour un néphrologue qui très présent sur les plateaux télés. Attention le remdesivir peut être très toxique pour les reins.
N°6. Le Pr Jean-Paul Stahl de Grenoble. 100.358 €, dont 4.552 € d’Abbvie. A noter que cette somme n’a pas été déclarée sur sa DPI. Or Jean-Paul Stahl est rédacteur en chef du journal Médecine et Maladies Infectieuses. C’est lui qui a comparé le Plaquénil au papier toilette.
N°7. Le Pr Christian Chidiac de Lyon. 90.741 €, dont 16.563 € de Gilead. Or Christian Chidiac est président de la Commission Maladies transmissibles du Haut Conseil de la Santé Publique qui a rendu le fameux Avis interdisant l’hydroxychloroquine, sauf aux mourants et demandant d’inclure les malades dans les essais officiels (donc Discovery). Son adjointe, la Pr Florence Ader, citée ci-dessous, est l’investigatrice principale de Discovery. Pure coïncidence.
N°8. Le Pr Bruno Hoen de l’Institut Pasteur. 82.610 €, dont 52.012 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Or Bruno Hoen a attaqué l’équipe de Marseille dans un courriel du 18 mars 2020, partagé avec tous les infectiologues.
N°9. Le Pr Pierre Tattevin de Rennes. 79.956 €, dont 15.028 € de Gilead. A noter que sur sa DPI, comme son prédécesseur, il a noté n’avoir reçu que 1000 € de Gilead ! Ca doit être le surmenage. Or Pierre Tattevin est président de la SPILF. Cette Société savante a attaqué l’hydroxychloroquine pour encourager les inclusions dans Discovery, ainsi que dans les autres études par tirage au sort avec des groupes de patients non traités (études randomisées).
N°10. Le Pr Vincent Le Moing de Montpellier. 68.435 €, dont 4.776 € de Gilead et 9.642 € d’Abbvie. Or Vincent Le Moing pilote, avec son patron Jacques Reynes cité ci-dessus, l’essai clinique de Montpellier.
N°11. Le Dr Alain Makinson de Montpellier. 63.873 €, dont 15.054 € de Gilead. Or Alain Makinson participe à l’étude de Montpellier avec Jacques Reynes et Vincent Le Moing. Un beau trio. Montpellier est très bien représentée.
N°12. François-Xavier Lescure de Paris – Bichat. 28.929 €, dont 8.621 € de Gilead. Or François-Xavier Lescure est l’adjoint de notre célèbre Yazdan Yazdanpanah qui est dans le Conseil scientifique Covid-19. Il a publiquement critiqué l’équipe de Marseille pour discréditer l’hydroxychloroquine. Il est co-auteur de l’étude très contestable sur le remdésivir de Gilead, publiée dans le New England Journal of Medicine. Or cette étude n’a aucune méthodologie.
N°13. La Pr Florence Ader de Lyon. 11.842 € , dont 3.750 € de Gilead. Or Florence Ader est l’investigatrice principale de Discovery.
Lors de son audition à l’Assemblée, le Pr Didier Raoult soulignait :
« J’ai été surpris de voir que le directeur de Gilead, devant le Président de la République et le Ministre, tutoyait celui qui était en charge des essais thérapeutiques en France pour le Covid19. »
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